PAYS BAS
PAYS BAS
Du 9 au 12 juin 2015
Au petit matin de ce mardi 9 juin, il fait encore nuit, nous voici réunis à Lux, aux portes de Chalon sur Saône, où un magnifique car nous attend nanti de ses deux conducteurs ; un de ceux-ci nous mènera jusqu’à Dijon et l’autre nous accompagnera tout au long de notre périple, c’est Isabelle, petite bonne femme fine et blonde qui parait avoir la trentaine, elle est tout de même grand-mère. Et comme telle, attentive à ses passagers.
6 heures et quart, tout notre monde « saône et loirien » est embarqué et nous voilà partis pour quatre jours, quelques yeux se ferment jusqu’à Dijon, il est tôt et beaucoup viennent de loin….
Dijon, nous arrivons à entrer, avec la complicité d’un possesseur de badge, dans la cour de la gare routière, elle est, parait il, interdite à tout ce qui n’est pas de ligne régulière, il s’avère que c’et bien vrai puisqu’on s’en fait expulser ; mais cela nous permet d’accéder pour quelques instants devant la gare SCNF, tout aussi interdit, le temps d’accueillir le reste de nos passagers.
8 heures moins quelque chose nous mettons à la voile direction Thionville.
Chacun fait connaissance ou manifeste sa joie de se retrouver ; le temps est beau, clair et frais.
Midi, Thionville, la cafétéria Crescendo, du Leclerc, est en vue, il nous faudra faire quelques pas pour l’atteindre le car ne pouvant s’en approcher. Un participant nous y rejoint arrivant de Paris. Au premier, la table est dressée et les assiettes que l’on nous y sert nous régalent.
Vite, vite, nous reprenons la route, pour après avoir traversé, Liège, Luxembourg Maastricht, Nimègue, Arnhem, et 5 fois la Meuse, arriver vers 19 heures 30 à Wolfheze où un hôtel de très bon confort et si bien situé dans la verdure nous ouvre ses portes. Il fait l’unanimité, le gîte est parfait et la table délicieuse. Pour nous Bourguignons, que demander de plus ?
Et maintenant il s’agit de passer aux choses sérieuses….
Mercredi 10 juin : après un petit déjeuner confortable, nous embarquons à 9 heures pour l’arboretum BELMONTE (n’oubliez pas le « e ») à Wageningen.
Les guides du domaine s’expriment en français ce qui facilite la compréhension.
Le domaine Belmonte, fondé au XVIII° a malheureusement été détruit lors de la seconde guerre ; en 1951 l’Université d’agriculture de Wageningen l’a racheté pour agrandir son arboretum et son jardin botanique.
On y compte aujourd’hui une collection de 1500 variétés de rhododendrons, de très belles collections de pommiers et cerisiers d’ornement, de magnolias et d’érables et de sorbus.
Nous y passons un peu plus de deux heures, mais c’est bien court pour tout ce qu’il y a à découvrir.
Nous retiendrons l’imposant du domaine et son côté aéré, ses allées gazonnées laissant penser marcher sur un tapis de velours et la beauté des collections. www.belmontearboretun.nl et http://www.geodruid.com/intl/fr/place/460997-belmonte-arboretum-park-recreatiegebied-wageningen-nederland/description
Après un déjeuner couleur locale, c’est bon de goûter autre chose, nous arrivons à Ede, à la pépinière « De Hessenhof » où le propriétaire nous fait une belle présentation, malheureusement en anglais.
C’est une vaste entreprise aux allées pavées et aux carrés bien marqués et étiquetés. Le nombre des variétés est impressionnant.
Les trois demi-heures qui nous étaient imparties furent à peine suffisantes pour satisfaire tous les appétits qui ont pu toutefois se rassasier des nombreux végétaux acquis à des prix très attractifs. Certains avaient même prévu leurs cagettes….
C’est une pépinière biologique ; Les plantes vivaces de la pépinière "De Hessenhof" sont connues non seulement aux Pays-Bas, mais aussi à l'étranger pour sa large et unique gamme de végétaux.
Leurs plates-bandes de pieds-mères regroupent environ 5000 espèces et variétés de plantes traditionnelles, "oubliées", mais aussi de nouvelles obtentions de plantes vivaces ou peu courantes, fougères, graminées ornementales, plantes condimentaires ainsi que des arbustes.
Ne sont conservés que les meilleurs. Ils font leurs terreaux, sur place, à base de feuilles mortes.
http://www.hessenhof.nl/index_fr.html
Et nous voilà à nouveau à Wolfheze, tout près de notre résidence, où monsieur et madame van Waalwijk van Doorn, nous accueillent à « Dit is inde Eckel » qui se niche au milieu des bois et où court l’eau, cette eau vivante et reposante.
C’est un jardin privé, quelle chance ! où rien n’est laissé au hasard, le gazon y est parfait, chacun en rêve, les rus sont pavés de galets et les pièces d’eau ombrées de nénuphars radieux, de grands arbres imposent leur majesté de loin en loin.
Les propriétaires, quoiqu’ils disent de leur français, répondent très clairement aux questions posées. En fin de parcours ils nous régalent d’excellents vins, rouge et blanc, d’Italie ou d’Espagne.
La perfection des lieux nous laissent pantois ou admiratifs.
Retour à l’hôtel où le dîner fort agréable et classique accompagne une ambiance très joyeuse.
Jeudi 11 juin
Hier soir nous étions pantois devant le léché des lieux, là nous le sommes encore, mais devant le grandiose et le dessin parfait du jardin à la française.
2 groupes se forment : le premier, pendant que l’autre visite le château,
est guidé dans les jardins par une personne s’exprimant parfaitement et sans accent en français. Renseignements pris, elle est professeur de français et a vécu à Paris. La connaissance qu’elle a de son sujet est excellente, si l’on excepte une légère erreur d’appréciation concernant les fouilles napoléoniennes des jardins qu’elle dénivelait de 20 mètres ; 5 m sembleraient plus proches de la vérité et même de la possibilité. Le second prendra la relève.
Le jardin du Roi,
puisque nous sommes dans une résidence royale jusqu’à la fin de la reine Wilhelmine, n’est qu’un parterre de buis, aujourd’hui remplacé par des « ilex japonica » , puisque la maladie a, là aussi, sévi.
Le jardin de la Reine en revanche est arboré
offrant à ces dames une ombre bien utile à la blancheur de leur teint.
Het Loo est un palais royal construit entre 1684 et 1686. Les jardins ont été dessinés par Daniel Marot élève de son père et protégé de André Le Nôtre.
Entre 1976 et 1982 la Palais est restauré ; les jardins à la française et le parc à l’anglaise, l’ont été après pour leur redonner une atmosphère 17ème siècle avec ses fontaines et ses sculptures.
www.paleishetloo.nl ou http://www.holland.com/fr/tourisme/article/le-palais-het-loo.htm
Nous déjeunons au restaurant du palais, à la « hollandaise » consommé et sandwichs.
A 14 heures nous sommes à Eerbeek, le jardin « Bloebel en Bellis » nous y attend
Jardin privé, c’est une chance encore,c’est une palette de couleurs diverses sur 2500 m² au milieu de laquelle serpente quelques sentes chevauchant l’eau dans les bas vers les mares .
La maîtresse des lieux est aquarelliste et expose à la vente certaines de ses œuvres.
16 heures. Déjà il nous faut rejoindre le Paradis…. Puisqu’ainsi se traduit « Pari-Daeza » à Loenen. Pairi Daiza signifie, en vieux persan, « jardin clos ». Il s’agit de la plus ancienne dénomination jamais donnée au « paradis ». Quel beau nom pour nous accueillir !
Jardin formé de diverses chambres de verdure, dont chacune a son thème, gourmand, fruitier, poivrons, agrumes, méditerranéen, chaud, froid, enfin tout un ensemble fort intéressant.
Nous sommes guidés en français ce qui est bien appréciable.
Vendredi 12 juin
Notre mâtinée se passe à Appeltern au jardin « De tuinen van Appeltern » site tout à fait remarquable, particulièrement par la diversité des présentations de jardin et d’assortiment de couleurs dans un espace défini. Les géraniums vivaces aux tons variés de bleus y sont à profusion.
Sur les 15 ha on peut voir quelques 200 jardins modèles.
On ne se lasse pas de visiter, de se perdre, de se retrouver, de revoir et de redécouvrir, à telle enseigne que certains n’ont pas eu le temps de participer au déjeuner pris sur place, le départ étant impérativement fixé à 1 heure de l’après midi, les contraintes de conduite de notre conductrice ayant force de loi.
A l’heure dite nous partons donc, c’est la fin du voyage, du rêve, le retour sera néanmoins bien animé et la jeune classe bien dissipée.
Valérie nous quitte avant le départ, un taxi venant la chercher, elle doit rejoindre son île via Rotterdam.
A Visé, c’est Geneviève qui, à sa grande joie, se fait enlever par ses enfants.
« Vitement » Thionville ! où Véronique, Christine, Philippe et Thérèse attrapent un train pour Paris.
Nous nous octroyons une bonne pause diner à la cafétéria Crescendo, que cette fois le car a pu approcher, non sans menaces, mais non suivies d’effet, c’est vrai ; nous quitterons les lieux juste avant la pluie qui nous fera un bout de conduite sur notre retour.
11 heures et demi, Dijon, dans la nuit, 8 encore descendent rejoindre leur thébaïde.
Minuit et demi nous voilà rendus à Lux, tout le monde descend, il pleut toujours, les bagages se mouillent, les voitures se remplissent, certains ont encore une longue route à faire pour rentrer en Brionnais ou autres lieux.
La fête est finie, mais que de souvenirs !!!
Merci à Maria de nous avoir si bien arrangé ces quatre jours qui furent un bonheur,
Merci à Ste Claire de nous avoir illuminé de son soleil,
Merci à chacun d’avoir été des nôtres avec sa bonne humeur, sa joie de vivre, son allant, sa curiosité, son envie du Beau, du Bien, du Bon.
Merci à Isabelle notre conductrice, charmante et efficace, qui a su nous supporter avec vaillance et patience.
Vivement le prochain …… Le 11 septembre en Bresse, pour la journée
Avec mon amical souvenir
Henry Belmont
Date de dernière mise à jour : 02/07/2015
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